3 conseils efficaces pour une bonne gestion du stress au travail

Au travail, vous souffrez très souvent, beaucoup trop souvent de stress ; et vous vous demandez comment passer à une bonne gestion du stress au travail ?

gestion du stress au travail
 

Si oui, découvrez ci-dessous 3 conseils efficaces pour y parvenir !

 1er conseil efficace pour une bonne gestion du stress au travail : développez continuellement vos compétences

Le 1er conseil et peut-être même l’un plus importants pour une bonne gestion du stress au travail, c’est de développer continuellement vos compétences.

 Comme l’a si bien dit l’Agence Européenne pour la Sécurité et la Santé au travail, « Le stress survient lorsqu’il y a un déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes que lui impose son environnement, et celle de ses propres capacités à y faire face ».

 Autrement dit, à partir du moment où vous vous sentez capable de faire face aux contraintes que vous impose votre environnement de travail, vous ne souffrez pas du stress.

Or, c’est bien connu : l’une des nombreuses causes du stress au travail, c’est de savoir qu’on n’est pas compétent pour accomplir telle tâche professionnelle, d’avoir peur de mal le faire. Car si on le fait mal, on craint de subir des réprimandes, diverses formes de sanctions, et même de perdre son travail.

 Par conséquent, une bonne gestion du stress au travail passe par le développement continuel des compétences.

 Il ne faut pas attendre que le service des ressources humaines programme des remises à niveau, des séminaires de formation afin de devenir plus efficace. Il faut s’y mettre soi-même. Il faut identifier ses points faibles, puis mettre en place son propre programme de développement personnel et professionnel.

En y consacrant aussi peu de temps que 30 à 60 minutes par jour, on se retrouve progressivement à disposer des compétences nécessaires. Progressivement, on en vient à réduire, puis faire disparaître le stress ressenti dès que l’on vous sollicite pour une tâche professionnelle jugée autrefois difficile.

 Découvrons à présent le 2ème conseil pour une bonne gestion du stress au travail.

2ème conseil efficace pour une bonne gestion du stress au travail : demandez une description de poste

Le 2ème conseil pour une bonne gestion du stress au travail, c’est de demander à votre supérieur hiérarchique (ou au service des ressources humaines) de vous fournir une description de votre poste.

 Il n’est pas rare que l’on entre dans une organisation sans avoir une idée précise de tout ce que l’on va faire. Il n’est pas rare non plus que l’employeur ait du mal, lui aussi, à le savoir précisément.

 On se retrouve alors à être sollicité pour tout et n’importe quoi ; ce qui provoque rapidement de la surcharge de travail. Or, comme vous le savez, la surcharge de travail est l’une des causes les plus importantes du stress.

 Pour éviter cela, demandez une description de poste à votre employeur. Vous y trouverez :

 -       Vos responsabilités,

-       Les tâches que vous avez à accomplir,

-       Les moyens qu’on mettra à votre disposition,

-       La personne à qui vous devrez rendre compte,

-       Les limites à ne pas franchir. Exemple : respecter telle ou telle valeur de l’organisation dans la prise de contact avec un client, un prestataire de services externe, un partenaire de l’organisation.

-       Etc.

 

De cette façon, vous aurez une vue exacte de tout ce que vous avez à faire ; ce qui vous donnera davantage de contrôle. Car perdre le contrôle, ne pas savoir à quoi s’attendre, c’est se générer un stress supplémentaire.

 Par ailleurs, parce que vous avez une idée claire de ce que vous avez à faire, vous pouvez en planifier la mise en œuvre avec plus de sérénité. Et vous évitez de souffrir du stress provenant de la crainte de vous entendre dire lors des évaluations : « Non, ce n’est pas ce que nous attendions de vous ».

 De plus, parce que votre employeur sait qu’il vous a fini une description claire des responsabilités et tâches qui vous incombent, il aura du mal à vous solliciter pour mille et une autre tâches ; ce qui va induire automatiquement une réduction de votre surcharge de travail.

Voilà donc le 2ème conseil pour une bonne gestion du stress au travail. Passons à présent au 3ème.

 

3ème conseil efficace pour une bonne gestion du stress au travail : définissez les priorités avec vos supérieurs hiérarchiques

Le 3ème conseil pour une bonne gestion du stress au travail, c’est de définir les priorités avec vos supérieurs. Pourquoi ?

 Vous savez, l’une des causes fréquentes de la surcharge de travail, c’est l’habitude qu’ont les supérieurs hiérarchiques de vous ²bombarder² de tâches urgentes à accomplir alors que vous n’en avez pas fini avec celles en cours.

 Par exemple, un supérieur hiérarchique demandera à une secrétaire de taper une pile de courriers à envoyer au plus tard dans l’après-midi. Mais, pendant que la secrétaire le fait, il peut l’appeler pour lui demander de passer un certain nombre de coups de fil avant les trente prochaines minutes. La secrétaire constate par elle-même qu’il s’agit d’une interruption qui risque de retarder l’exécution de la première tâche. Mais parce qu’elle tient à tout rendre à temps, il se déclenche alors en elle du stress.

 Peut-être que vous n’êtes pas vous-même secrétaire dans une organisation ! Mais cet exemple vous donne certainement une idée parfaite de ce que vous vivez vous-même dans votre domaine.

 Votre supérieur hiérarchique (comprenez ce groupe de mots au sens large) ne le fait pas exprès : il a lui-même de la pression et ne fait qu’en répercuter une petite partie sur vous.

Quand je dis qu’il faut prendre le groupe de mots « Supérieur hiérarchique » au sens large, c’est pour vous rappeler que ²le supérieur hiérarchique² peut par exemple être un client si vous êtes le directeur général de votre entreprise ; le supérieur hiérarchique d’un président-directeur général peut être un conseil d’administration ; etc.

 Alors, tout le monde a de la pression ; et tout le monde le répercute sur ses collaborateurs. Pour éviter, vous, d’en faire les frais et de stresser, veillez à définir les priorités avec vos supérieurs hiérarchiques.

 Si un supérieur hiérarchique vous sollicite pour une tâche alors que vous êtes en train d’en faire une autre, dites-lui : « Je peux bien sûr interrompre cette tâche-ci pour m’occuper tout de suite de ce que vous me demandez. Mais cela va retarder les délais d’exécution de la tâche qui m’occupe actuellement. Voulez-vous que je fasse de cette nouvelle tâche une priorité par rapport à l’autre ? »

 Avec ce genre de phrases, sans manquer de respect à votre supérieur hiérarchique, vous l’amenez à se rendre compte :

 

1)     De ce que vous allez prendre du retard par rapport à la première tâche si vous occupez de la deuxième. Si ladite première n’est pas aussi prioritaire pour lui, vous pouvez alors, sans stresser sur les délais de livraison de la première, vous consacrer à la deuxième,

 2)     De ce qu’il vous sur-sollicite. Cela va le pousser à réfléchir la prochaine fois à deux fois avant de vous demander de vous occuper d’une nouvelle tâche. Il reviendra moins souvent vers vous ; et vous souffrirez donc moins de surcharge de travail.

 

  Le plus important sera de bien exécuter ce qu’on vous demande, d’être performant. Vous n’aurez pas alors à sur-travailler et faire de nombreuses heures supplémentaires loin de votre famille dans le seul but de plaire à votre supérieur hiérarchique.

Bien sûr, tout est une question d’équilibre, de dosage. Il viendra des moments où vous pourriez accepter  la surcharge de travail ; et dans ce cas, vous souffrirez simplement de stress aigu. Si vous ne savez pas ce que c ‘est, lisez Stress : définition et différents types. Vous en souffrirez, puis reviendrez à vos bonnes vieilles habitudes non-stressantes.

Voilà donc 3 conseils pour une bonne gestion du stress au travail. Avez-vous des questions ou des préoccupations ? Si oui, merci de les partager avec nous dans les commentaires ci-dessous !

 

Article relatif:
Comment lutter efficacement contre le stress et les tms en entreprise

Patrick Ducloux
Experton
Coach Certifié

Plan du site | Evaluation risques professionnels (unblog.fr)

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Document Unique : Inégalité homme femme

Comment intégrer l’inégalité homme femme ?

inégalité homme femme

La loi a changé récemment sur l’évaluation des risques professionnels avec l’apparition d’une nouvelle disposition concernant l’égalité homme/femme.

Dans cet article nous aborderons successivement :
● le cadre juridique
● les chiffres concernant la disparité homme/femme pour la sécurité du travail
● une première approche pour intégrer cette disparité dans le Document Unique

1) La loi et ses conséquences sur l’évaluation des risques professionnelles :

La loi du 4 août 2014 n° 2014-873 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes vient d’apporter son lot de nouveautés en matière de prévention des discriminations par genres.

Un des volets, qui concerne directement la Santé et Sécurité au Travail, vient modifier l’approche relative à la démarche d’évaluation des risques professionnels en matière de santé et sécurité au travail, et demande désormais aux entreprises d’intégrer « l’impact différencié de l’exposition au risque en fonction du sexe » (article L4121-3 du Code du travail).

Le rôle de l’employeur est désormais d’établir une méthodologie pour intégrer ces paramètres dans l’évaluation des risques et la mise à jour du document unique.

2) De quoi parlons-nous ? Accidents du travail : les femmes plus concernées que les hommes

Les accidents au travail touchant les femmes ont évolué en sens inverse, par rapport aux hommes, sur la période 2001-2012. C’est ce que montre une étude réalisée par l’ANACT qui a choisi de s’intéresser à la différence homme/femme.

Pourtant, au total, les accidents sont en baisse (environ 14 % sur dix ans), grâce notamment au renforcement des mesures de précaution dans plusieurs branches d’activités. Dans les secteurs de la métallurgie, de la chimie, du bois et du textile, par exemple, traditionnellement plus masculins, le nombre de postes exposés à des risques a diminué et la politique de prévention est assez ancienne, explique l’étude.

  • La baisse globale des accidents du travail masque une hausse pour les femmes

ANACT1

  • Augmentation deux fois plus rapide des maladies professionnelles pour les femmes

Autre chiffre inquiétant, la progression « exponentielle » de la reconnaissance des maladies professionnelles chez les femmes (+ 170 %) par rapport aux hommes (+ 91 %) : les maladies professionnelles reconnues sont moins fréquentes mais plus graves chez les hommes.

ANACT2

« Les troubles musculosquelettiques représentent, en 2012, près de 78 % du total des maladies professionnelles indemnisées », précise l’étude. Un risque qui touche davantage les femmes, tandis que les hommes sont plus exposés aux cancers (97 % des reconnaissances de cancers professionnels concernent les hommes).

En 2012, les branches qui enregistrent le plus de maladies professionnelles pour les femmes sont le commerce, l’industrie de l’alimentation, les services de santé et de nettoyage ainsi que le travail temporaire. Chez les hommes, les branches les plus exposées sont la métallurgie, les transports, l’énergie et le BTP.

3) Prévention des risques professionnels : Comment intégrer la différence de sexe ?

En quoi le travail des femmes diffère-t-il ?

Les femmes ont tendance à occuper des postes différents de ceux qu’occupent les hommes et font face à d’autres types de risques professionnels.

Les 12 emplois les plus communs chez les femmes en 2011 étaient les suivants :

  • Agents d’entretien
  • Enseignants
  • Employés administratifs de la fonction publique (cat. C)
  • vendeurs
  • Aides à domicile et aides ménagères
  • secrétaires
  • Aides-soignants
  • Infirmiers, sages-femmes
  • Assistants maternels
  • Employés administratifs d’entreprise
  • Employés de la comptabilité
  • Cadres des services administratifs, comptables et financiers.

Même lorsque les femmes ont les mêmes désignations de postes que les hommes, leurs tâches spécifiques diffèrent souvent (p. ex. femmes de ménage, caissières de banque et travailleuses de la santé). Avec les différences physiques entre l’homme moyen et la femme moyenne, comme la taille, la forme du corps, le centre de gravité, la force du haut du corps, le système reproducteur et la façon de gérer la douleur, les femmes peuvent réagir différemment des hommes lorsqu’elles exécutent des tâches similaires.

Les emplois que les femmes occupent habituellement sont en général plus répétitifs, monotones et stressants que ceux qu’occupent les hommes. Les femmes sont plus exposées que les hommes aux entorses dorso-lombaires, aux problèmes de peau, aux maux de tête et à la fatigue oculaire.

Les tâches impliquant la prestation de soins, d’un accompagnement et d’un soutien constituent des composantes clés du travail féminin, alors que les tâches des hommes sont, selon la tendance, encore axées sur le travail manuel « lourd », les tâches techniques et le travail de direction. Le risque de subir de la violence est aussi plus présent dans les emplois occupés par les femmes.

Quels sont les dangers « invisibles » auxquels les femmes font face ?

Les problèmes de santé et de sécurité liés aux emplois féminins sont souvent issus d’un ensemble de dangers, dont certains sont invisibles. Cette invisibilité rend difficile tout effort visant à identifier la cause d’un problème.

Le stress causé par de mauvaises conditions de travail est en soi un risque professionnel important. Partout dans le monde, les femmes sont toujours moins payées pour un travail de valeur égale et sont plus nombreuses à occuper des emplois à temps partiel, comparativement aux hommes. Les Françaises font aussi plus de travail lié à l’entretien du foyer et aux soins des enfants que les hommes. En moyenne, les femmes qui travaillent à temps plein ont une plus grande charge de travail que les hommes.

En plus de leurs responsabilités au travail et à l’extérieur, les femmes peuvent faire face à de longues journées stressantes. Elles doivent en plus composer avec des facteurs inhérents aux emplois féminins, c’est-à-dire des emplois monotones, où elles ont peu de contrôle et de pouvoir décisionnel. Il n’est donc pas étonnant de constater que les femmes sont plus à risque que les hommes de développer des maladies liées au stress, des problèmes musculo-squelettiques (douleurs) et une fatigue chronique.

Quels sont les autres dangers inhérents aux emplois occupés par les femmes ?

Nous en savons moins sur les risques professionnels associés aux emplois occupés par les femmes, que sur ceux liés aux emplois occupés par les hommes.

Voici quelques exemples de risques qu’encourent les femmes au travail :

  • sur le plan des substances chimiques et minérales : poussières, vapeurs, émanations, gaz, brume, liquides tels les solvants de nettoyage;
  • sur le plan infectieux et biologique : virus, maladies transmises par le sang, objets pointus et tranchants et aiguilles, bactéries, moisissure associée aux soins de santé et à d’autres types de travail;
  • sur le plan de la sécurité : risques de trébucher, blessures traumatiques, blessures liées aux travaux domestiques, glissements et chutes, déplacement de matériel et de pièces;
  • sur le plan de la conception ergonomique : répétition, posture, force (pousser / tirer), vibration, pression sur le corps, organisation du travail (procédures et tâches mal conçues), environnement de travail;
  • sur le plan physique : bruits, température et humidité, radiations, vibrations, électricité, éclair; et
  • sur le plan de l’organisation du travail ou des facteurs de stress psychologique :
    • charges de travail faible / élevée;
    • cadence / intensité;
    • manque de formation;
    • heures de travail;
    • peu de contrôle, sinon aucun, sur ce que vous devez faire ou sur la façon de le faire;
    • absence de soutien social / de relations;
    • harcèlement ou discrimination ou menaces de violence physique ou mentale; et
    • aucune souplesse en matière de congés.

Comment tenir compte de la différence de sexe ?

En vertu de la loi, l’employeur est tenu, de veiller à ce que le milieu de travail soit sain et sécuritaire pour tous ses employés. Il est le mieux placé pour apporter les changements nécessaires en vue de prévenir les accidents.

La représentation graphique des risques en milieu de travail constitue un outil efficace pour aborder les risques selon le sexe. Elle peut être adaptée de façon à ce que les hommes et les femmes puissent effectuer respectivement leurs propres transparents, lesquels sont posés sur un dessin illustrant le plan des lieux de travail. Ceci permet de comparer les expériences des femmes et des hommes dans un même lieu et de rendre visible la différence de vécu entre hommes et femmes.

Ces mêmes représentations pourront être intégrées dans le Document Unique pour intégrer l’impact différencié de l’exposition au risque en fonction du sexe.

Cet article vous aide ou vous fait penser à un point complémentaire,
Vous avez décelé un point à corriger dans cet article ou vous avez besoin d’une précision ou d’un complément,
Alors…. laissez un commentaire !

Bien cordialement,
Patrick Ducloux
Plan du site | Evaluation risques professionnels (unblog.fr)

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fiches document unique

Risques professionnels au bureau

Quels sont les risques professionnels au bureau ?

Risques professionnels au bureau dans Conseils risques-professionnels-au-bureau

De quoi parlons-nous ?
Les employés de bureau représentent plus de 8 millions de personnes en France selon une dernière statistique INSEE. Les employés de bureau (secrétaires, comptables, assistantes commerciales, gestionnaires …) se retrouvent essentiellement dans les administrations publiques, dans les services bancaires et juridiques, les assurances, dans les services fonctionnels des grandes entreprises (gestion commerciale, comptable et financière, gestion des ressources humaines, de la production, des achats, bureaux d’études, marketing…). L’augmentation des tâches administratives de gestion, de coordination et de planification entraine une prolifération de fonctions de support des opérations de production.

Avec le développement des nouvelles technologies d’information, le travail de bureau s’est intensifié. L’employé de bureau est de plus en plus sédentaire, il travaille de longues heures sur écran et il lui est demandé d’être de plus en plus polyvalent.
Cette évolution générale des conditions de travail n’ont pas fait disparaître les risques professionnels. Il y a surtout eu un déplacement des risques professionnels, avec moins d’accidents physiques (même s’il en existe encore) et plus de TMS et risques psychosociaux.

Les TMS des travailleurs de bureau sont, pour la plupart, liés aux longs moments passés devant l’ordinateur. Ils représentent près de 4 % des TMS reconnus, soit 1 600 cas par an. Les pathologies déclarées touchent le membre supérieur, notamment le coude (épicondylite) et le poignet (syndrome du canal carpien).Par ailleurs, selon Actineo, observatoire de la qualité de vie au bureau, 60% des salariés français ne travaillent plus actuellement dans un bureau individuel et 14% sont dans des open space de plus de quatre personnes, ce qui engendre plus de risques psychosociaux et donc d’arrêts de travail.

Dans chaque Document Unique obligatoire pour votre évaluation des risques professionnels vous avez nécessairement au moins une Unité de Travail avec des employés de bureau.

Les facteurs de risques professionnels au bureau

Les employés de bureau exercent  des métiers soumis à des contraintes susceptibles de générer des risques professionnels. Les 3 contraintes essentielles sont :

  • Physique (poste sédentaire avec contraintes visuelles et physiques du travail sur écran, poste soumis à différentes sources de bruit)
  • organisationnelles (avec des astreintes, de la productivité, du contrôle) et
  • relationnelles (avec de l’agressivité verbale de tiers et la nécessité de vivre à plusieurs dans des locaux confinés et encombrés).

Les principaux risques professionnels au bureau

La santé psychologique au travail est une problématique de plus en plus préoccupante, la violence au travail est un phénomène en progression constante avec ses conséquences sur la santé (en particulier dépressions nerveuses, atteintes somatiques et cardio-vasculaires, addictions) qui touchent aujourd’hui de plus en plus les salariés sédentaires.
Mais les risques physiques demeurent présents dans les bureaux et sont parfois négligés : les bureaux ne sont pas exempts d’accidents du travail et de maladies professionnelles, avec une forte proportion de troubles musculo-squelettiques, de troubles visuels et auditifs, dus à des gestes répétitifs et/ou à une mauvaise ergonomie du poste de travail (position, éclairage…).
Détaillons maintenant ces types de risques professionnels au bureau.

 

  • Les risques liés au travail sédentaire
    Dans un poste sédentaire, soumis à différentes sources de bruit et aux contraintes visuelles du travail sur écran, l’employé de bureau est exposé principalement à des risques de pathologie auditive, de troubles visuels et musculo-squelettiques.
    - Le risque auditif

    L’employé de bureau, notamment dans les services commerciaux et les standards, peut très souvent travailler au téléphone avec ou sans casque, avec ou sans fil dans un bureau isolé ou dans un espace collectif, avec ou sans séparation : les casques, pour permettre de communiquer correctement avec l’interlocuteur, sont réglés souvent à des niveaux trop élevés, car le travail en bureau expose aussi à d’autres sources de bruit qui créent une forte ambiance sonore : les conversations téléphoniques des autres collègues, le bruit des ordinateurs, des imprimantes, des sonneries, et de la climatisation. Si les postes de travail ne sont pas séparés par des cloisons acoustiques, le manque d’isolation phonique génère un bruit ambiant trop souvent à des niveaux incompatibles à la fois avec un travail intellectuel et un bon confort d’écoute au téléphone avec les risques suivants : fatigue auditive, perception d’acouphènes, risque de lésions auditives et de déficit auditif temporaire ou définitif d’installation insidieuse, lié à une exposition chronique au bruit.
    La fragilité au bruit dépend largement de la susceptibilité individuelle s’accroît avec l’âge et devient plus marquée au-delà de 50 ans.
    Comme les atteintes liées à l’exposition prolongée au bruit sont, la plupart du temps, progressives et ne sont pas immédiatement détectées par un déficit auditif par le salarié (stade de surdité latente avec pertes d’audition détectables seulement à l’audiogramme), il est important de porter l’attention aux autres effets possibles, tels que acouphènes, sifflements, bourdonnements d’oreille et des manifestations extra-auditives (céphalées), de manière à mettre en œuvre très tôt des moyens de protection.
    - Le risque visuel

    Le travail continu sur écran sollicite intensivement la vision : le mécanisme d’accommodation permanent, assuré par le cristallin et les muscles des yeux, qui permet le réglage de la mise au point de l’image sur la rétine, la convergence qui permet la fusion des deux images rétiniennes grâce à la contraction de muscles situés autour de l’œil, provoquent une fatigue oculaire après des efforts visuels prolongés. De plus, de nombreux et très fréquents défauts de l’œil (myopie, hypermétropie, astigmatisme, troubles de la convergence, presbytie) rendent l’effort oculaire encore plus important pour un résultat médiocre lorsqu’ils sont mal ou pas corrigés.
    Par ailleurs, les mauvaises conditions d’éclairage (reflets sur les écrans, éblouissement direct…), un poste peu ergonomique, aggravent la fatigue visuelle. Cette fatigue des muscles oculaires se traduit par une vue troublée au fur et à mesure de l’effort, des picotements et rougeurs oculaires, des larmoiements, des clignements intempestifs des paupières, des maux de tête…
    - Les risques de troubles musculo-squelettiques

    La position statique assise prolongée, l’utilisation constante du clavier, de la souris et de l’écran de l’ordinateur, le travail permanent au téléphone, génèrent des contraintes de posture au niveau du dos, du cou, des épaules et du poignet.
    Les poignets souffrent notamment lors de la frappe dactylographique sur le clavier et de la manipulation répétitive de la souris.
    Il en résulte souvent des cervicalgies et des lombalgies, des affections du poignet (syndrome du canal carpien), par compression par appui sur le talon de la main. Cette compression est responsable de fourmillements dans le territoire du nerf médian sous le ligament carpien palmaire situé à la face antérieure du poignet.
    La position assise immobile de longues heures favorise aussi l’apparition de pathologies comme les troubles circulatoires, cardiaques, le diabète, ou l’obésité, aggravée par le grignotage et/ou une restauration rapide, sans vraie pause-déjeuner.
    - Les risques addictifs

    L’alcoolisation de certains employés de bureau et l’addiction à d’autres substances psychoactives.
    Au-delà des prédispositions individuelles, il y a des causes liées à l’organisation et aux conditions de travail, au type de management qui augmentent significativement les risques d’alcoolisation ou de tabagisme: désaccords fréquents avec le supérieur hiérarchique, manque de reconnaissance, conflits entre collègues, ennui par travail répétitif, rapports avec une clientèle exigeante ou un public difficile, surcharge de travail, trop de responsabilités sans les moyens d’agir, des délais et objectifs irréalistes, … toutes les causes de stress favorisent la consommation d’alcool ou de tabac au bureau. Les interdictions d’alcool au travail et les interdictions de fumer à l’intérieur des bureaux ont eu un impact important mais ce risque professionnel demeure.

 

  • Les risques liés au travail en milieu confiné
    La longue cohabitation de plusieurs personnes dans des bureaux, une aération et climatisation des locaux défectueuses, la proximité éventuelle d’ateliers de production émettant des produits volatils (particulièrement les solvants) et des poussières entraine une pollution de l’air : les maladies respiratoires dues aux virus et bactéries aéroportés (grippe,…) se propagent aisément au bureau, notamment lors des éternuements et de la toux. Mais des contacts cutanés fréquents avec des claviers, mobiliers, poignées de porte, combinés de téléphone, génèrent aussi des maladies digestives dues aux virus et bactéries (gastro-entérite…).Certains bureaux et lieux de travail trop cloisonnés ou isolés, des locaux fermés d’archives, de matériel de reprographie, d’économat, peuvent aussi faciliter les manœuvres de harcèlement sexuel.

 

  • Les risques organisationnels
    • Ces risques peuvent avoir plusieurs origines : le stress managérial (organisation, contrôle et rythme de travail), le stress lié à tension émotionnelle de la relation hiérarchique et à la violence verbale des tiers (clients, fournisseurs…), le stress du harcèlement moral. Les signes de souffrance mentale qui en résultent sont fréquents (problèmes gastro-intestinaux, atteintes cardio-vasculaires, irritabilité et fatigue chronique, altération du sommeil, démotivation, tentatives de suicide) et doivent alerter la hiérarchie et le médecin du travail avant que des troubles dépressifs sérieux et des symptômes d’épuisement ne s’installent.
      De nombreuses enquêtes font état d’une hausse constante de la fréquence et de l’intensité des facteurs de stress dans les bureaux ce qui conduit inévitablement à une baisse du niveau d’efficacité organisationnelle.

    - Le stress managérial
    Il est dû aux méthodes de management et à la gestion des ressources humaines. Les exigences du service sous toutes ses formes entraine une mise en place d’une organisation souvent pathogène : succession et juxtaposition de tâches courtes et répétitives, cadences imposées élevées, horaires irréguliers, absence d’autonomie et contrôle constant de la productivité, flexibilité avec des exigences d’horaires à amplitude importante ou des changements incessants de lieu de travail.La pression managériale sans pause, la multiplicité et le caractère contradictoire des instructions, la dépersonnalisation des relations, le sentiment de surveillance permanente sont autant de sources d’anxiété s’ils sont excessifs.La forte charge mentale (adaptation rapide exigée aux nouveaux logiciels, aux nouvelles procédures, aux nouvelles organisations…) contribue aussi à l’apparition de fatigue psychologique.

    - Le stress de la relation avec la clientèle
    Les métiers de relations avec les clients et fournisseurs (commerce, après-vente, facturation et recouvrement de créances, achats…) génèrent une tension émotionnelle forte. A la longue, cela peut entrainer des troubles psychologiques, d’autant que l’assistance technique, les réclamations aux services après-vente ou administratifs provoquent souvent des situations tendues ou le client peut se montrer verbalement agressif.
    Des manques de qualité (délais de livraison non tenu, matériel défectueux, prix non-conforme, informations aux clients peu claires, incomplètes, ambiguës, erronées …), des promesses commerciales excessives (réparation express, service « Zéro défaut », disponible 24h sur 24, 7j sur 7…) multiplient les clients non satisfaits qui expriment leur colère et fournissent des raisons à certaines personnes de se montrer violemment agressifs.

    - Le stress du harcèlement moral
    Le harcèlement moral peut être provoqué par des comportements individuels pervers de responsables hiérarchiques ou de collègues, effectuées de manière répétée et sur une certaine durée, ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits et à la dignité de la personne. Dans la pratique, savoir distinguer ce qui relève d’une pratique managériale excessive du harcèlement moral est parfois difficile.
    Toutefois, le stress du harcèlement moral individuel se distingue du stress lié aux mauvaises conditions de travail générales, car celles-ci concernent tous les salariés ; il se distingue aussi des avertissements ponctuels verbaux ou écrits à un salarié dans l’exercice normal de l’autorité hiérarchique, qui sont argumentés, qui portent sur des faits liés à l’exécution du travail et peuvent être discutés, réfutés par manque de preuve ou de pertinence….
    Voici quelques situations qui doivent vous alerter : Isolement du salarié, surveillance continue de tous ses faits et gestes, déqualification non justifiée de son poste, surcharge ou au contraire sous-charge abusive, reproches  réguliers de type punitif visant sa personnalité, une demande constante de justifications, mépris ou l’humiliation publique.

 

  • Les risques physiques
    Si les risques physiques dans les bureaux sont loin d’avoir la fréquence et la gravité des risques que l’on peut rencontrer dans les ateliers des industries ou sur les chantiers du BTP, ceux-ci existent et sont le plus souvent minimisés : les situations dangereuses dans les bureaux, qui ressemblent beaucoup à celles à l’origine des accidents domestiques, le sont d’autant plus qu’elles sont généralement occultées.
    - Les chutes de plain-pied
    Les sols encombrés, inégaux, les escaliers mal éclairés, sans rampes, les passages trop étroits entre des meubles ou des équipements de bureaux, des fils électriques au sol, sont propices aux chutes de plain-pied et pertes d’équilibre résultant de faux pas et de trébuchements : entorses, hématomes, plaies cutanées voire fractures en sont la conséquence.
    - Les chutes de hauteur
    Les chutes de hauteur depuis un escabeau (ou une chaise ! ) en équilibre instable pour attraper des objets sur une étagère ou en haut d’une armoire d’accès difficile, ou pour changer une ampoule ou un tube d’éclairage, des chutes d’objets mal empilés sur de grandes hauteurs, en équilibre précaire, des fixations au mur peu sûres, sont à l’origine de traumatismes.
    - Les blessures
    L’utilisation d’instruments tranchant tels les ciseaux, cutters, agrafeuses, massicots, est à l’origine de coupures, de plaies ouvertes du poignet, des doigts et de la main, pouvant se surinfecter (panaris…).
    - Les produits toxiques

    Les risques toxiques sont liés au fonctionnement des photocopieurs, des imprimantes lasers (ozone, poussières de papier) et à l’utilisation du toner. A forte concentration, les produits volatils utilisés et l’ozone peuvent irriter les muqueuses et les voies respiratoires.
    - Les risques électriques
    Des risques électriques sont engendrés par l’utilisation d’une installation électrique précaire et/ou provisoire.
    L’électrisation/électrocution par contact avec un conducteur sous tension (rallonge …) ou par l’utilisation de prises défectueuses, sont des dangers potentiels.

 

Les mesures de prévention des risques professionnels au bureau
Les mesures de prévention essentielles résident dans une saine organisation, des aménagements ergonomiques et des espaces de travail adaptés pour des postes sédentaires, une formation à la gestion du stress et du temps de travail, de la prise en compte des harcèlements moral et sexuel…
Il convient d’évaluer les risques professionnels dans les bureaux et de rédiger le Document Unique de Sécurité en appréciant à la fois l’environnement matériel et technique et l’environnement managérial et organisationnel.
La retranscription de cet état des lieux dans le Document Unique doit conduire à l’élaboration d’un plan de prévention correspondant aux risques identifiés, y compris pour les aspects psychosociaux qui sont importants pour les employés de bureau et parfois négligés : ils font partie intégrante des risques professionnels et doivent donc figurer dans ce document.

Les mesures de prévention organisationnelles

- La charge et le rythme de travail
Pour les employés en communication permanente avec la clientèle (notamment dans les services après-vente), la mise en place de pauses régulières et de durée suffisante (une pause d’au moins 5 minutes toutes les heures environ) est nécessaire pour permettre d’évacuer les tensions émotionnelles. Si la tâche est moins intensive, il faut accorder une pause d’au moins 15 minutes toutes les deux heures.
Ces pauses doivent avoir lieu hors du poste de travail pour quitter la position assise, se lever, s’étirer et marcher et se dérouler dans un lieu convivial pour permettre des échanges informels avec les collègues. Alterner des taches de nature différente (traitement de courriers, activité administrative, travail sur écran et organisation de réunions ou voyages …) est aussi un élément qui permet de s’extraire des contacts stressants et d’une routine fastidieuse en limitant la monotonie du travail dans les activités de bureau caractérisées par une forte répétitivité des tâches et par des cadences importantes.

- Les styles de management
Pour les postes en relation avec la clientèle, une organisation du travail caractérisée par une certaine latitude pour apporter des réponses à la demande du client (rabais et remises, avoirs, délais de paiement…) avec un degré raisonnable de souplesse lorsque se présentent des situations difficiles, représente un moyen de réduire le stress par le biais de l’augmentation du contrôle perçu sur la situation.
La surveillance excessive et le contrôle exagéré du salarié (remarques tatillonnes, …), assortis de commentaires négatifs, soumet les salariés à un stress important, facteur d’improductivité plus que de motivation à bien faire.
La fixation d’objectifs qui peuvent certes être ambitieux, doit être aussi réaliste, résultat d’un dialogue incluant les moyens pour y parvenir, tenant compte en particulier de l’évolution des contraintes extérieures à l’employé sur lesquelles il ne peut pas avoir d’action, déterminé à partir des éléments sous sa responsabilité effective : en effet, ne jamais atteindre ses objectifs non seulement démobilise, ce qui est le contraire du but recherché, mais aussi peut, chez certaines personnes plus fragiles, faire naître des sentiments intenses d’infériorité, de mésestime de soi qui peuvent engendrer une dépression.
Voici quelques suggestions d’actions pour réduire ces risques :

    • Bien définir les priorités, les limites du poste de travail et les responsabilités de chacun.
    • Le manque d’autonomie, mais aussi, a contrario, l’absence de prescription et démission de la part de la hiérarchie (contrôle seulement in fine et sur des critères flous ou arbitraires) sont à éviter.
    • Le besoin fort de reconnaissance et de soutien social doit s’accompagner de bonnes pratiques de sanction et récompense, basées sur une connaissance commune et une adhésion partagée aux objectifs et au type de fonctionnement de l’organisation, de façon aussi à obtenir un plus grand engagement raisonné des employés. L’absence d’évaluation est à éviter.
    • Eviter le poids des logiques contradictoires (par exemple délais versus qualité, l’opérateur final devant les arbitrer se trouve immédiatement en conflit interne, des objectifs inatteignables.

 

Les mesures de prévention techniques
La conception et l’aménagement des postes et espaces de travail sont des mesures de prévention collective efficaces : l’ergonomie du siège et des appareils téléphoniques, du poste de travail sur écran, mais aussi un éclairage suffisant, une aération, climatisation et acoustique bien adaptées des locaux de travail sont garants d’une bonne prévention des risques auditifs, visuels et musculo-squelettiques.

- L’ergonomie du poste de travail
Il existe une réglementation du travail sur écran, (décret n° 91-451 du 14 mai 1991 et circulaire DRT n° 91-18 du 4 novembre 1991).
L’écran d’ordinateur doit se situer à la hauteur des yeux, orientable en hauteur et latéralement, et il convient d’adopter des écrans LCD à la place des écrans cathodiques. L’écran doit être orienté perpendiculairement aux fenêtres, pour limiter les reflets, et il convient de pivoter l’écran si des reflets subsistent du fait des luminaires.
L’installation du bureau et du siège doit permettre l’ajustement du clavier pour obtenir un positionnement adéquat du bras et la main (angle du coude droit ou légèrement obtus ; avant-bras proches du corps ; main dans le prolongement de l’avant-bras) ; le siège doit être réglable, de manière à ce que les pieds reposent à plat sur le sol ou sur un repose-pied, dos droit ou légèrement en arrière et soutenu par le dossier. Il convient de ne pas laisser les poignets posés en continu sur le bureau. Il est possible d’utiliser un repose poignet pour le clavier et la souris.

- Le choix et l’utilisation du casque et des écouteurs téléphoniques
La prévention primaire des risques auditifs passe d’abord par la réduction de la durée d’exposition au bruit par l’alternance de tâches qui ne nécessitent pas le port du casque.
Pour les employés astreints à une pratique téléphonique très fréquente, on doit opter pour un casque binaural (son dans les 2 écouteurs), donnant une meilleure isolation de communication, avec un modulateur de la voix, dont le niveau sonore est limité à 85 décibels et ne pas choisir les casques dont les embouts se placent dans l’oreille car ils peuvent provoquer des irritations cutanées.
Afin que la qualité de communication soit bonne, il convient d’avoir un écart de 25 à 30 décibels entre le niveau ambiant et le niveau des conversations : pour un niveau sonore maximal autorisé de 80 dB(A) maximum pour une exposition quotidienne de 8h, il convient que le niveau ambiant ne dépasse pas 50 dB(A). Un bruit de fond trop élevé amène les employés à élever la voix, ce qui a pour conséquence d’augmenter de nouveau le bruit ambiant.
Pour filtrer les chocs acoustiques afin que leur niveau sonore ne dépasse pas celui de la conversation, il faut équiper les postes avec des protecteurs numériques.
Les règles d’hygiène essentielles doivent être respectées : un casque par opérateur, un nettoyage et un changement régulier des oreillettes.

- Les locaux de travail
De plus en plus d’entreprises optent pour des bureaux en « open space » qui permettent de réduire les surfaces de travail, mais le passage de bureaux fermés à des « open space » doit respecter la mise à disposition de locaux de travail ayant des conditions de traitement acoustique, d’éclairage, d’aération et de climatisation satisfaisantes. L’amélioration des conditions de travail (réduction du bruit, espacement des employés, équipements techniques…) peut être difficile à mettre en œuvre si celle-ci n’a pas été prévue dès la conception des bureaux.

  • Acoustique des locaux : les parois des murs et les plafonds doivent être construits avec des matériaux absorbant le bruit, et les appareils et équipements de bureau (conditionnement d’air, chauffage, ventilation, ordinateurs, imprimantes, photocopieurs) doivent être choisis parmi les moins bruyants.
    L’espacement des postes de travail doit respecter un espace minimal entre les bureaux avec des parois de séparation et des revêtements de sol absorbants (moquette…).
  • Éclairage des locaux : Un éclairage bien adapté au poste de travail doit :
          • Permettre de discerner les détails fins à une distance de 30 cm de l’œil
          • Eviter l’éblouissement, direct ou réfléchi sur les écrans en éliminant les sources lumineuses situées dans le champ visuel et l’éblouissement indirect des réflexions sur les surfaces,
          • Ne pas créer de contraste important entre zones trop et trop peu éclairées,
          • Eviter les effets d’ombre sur la zone de travail.
  • Climatisation des locaux : La température, l’hygrométrie et l’assainissement de l’air doivent être adaptés à une activité en position assise: de 20°C à 23°C comme température ambiante de travail selon la saison et une humidité relative de 40-65 %. L’air doit être renouvelé à raison de 25 m3 par heure et par personne grâce à une ventilation naturelle ou mécanique. Les installations de ventilation ne doivent pas causer aux salariés de gêne ni d’inconfort (vitesse, température, humidité, bruits, vibrations).
  • Circulation dans les locaux : les couloirs doivent avoir une largeur suffisante (> 1,50 mètre) ainsi que l’espace autour du poste de travail (> 0,8 mètre) et la hauteur sous plafond (> 2,5 mètre). Les dimensions et espacements des postes de travail doivent représenter 10 m² par personne au minimum.
  • Maintenance régulière des installations : filtres des imprimantes et de la climatisation entretenus régulièrement, vérification de l’installation électrique. Les composants aérauliques comme les ventilateurs, les conduits doivent être accessibles et faciles d’entretien et de nettoyage. En particulier, les réseaux s’encrassent rapidement avec de filtres hors d’usage, une évacuation des condensats obstruée… L’entretien régulier du système de ventilation (nettoyage des conduits d’extraction, changement des filtres) est une condition indispensable d’hygiène et de bon fonctionnement.
  • Moyens de rangements et de petite manutention (chariots à roulettes …) adaptés aux besoins.
    Les sols doivent être antidérapants et maintenus propres, secs et rangés, avec un cheminement des fils d’alimentation électriques hors passage ou protégé, pour éviter les chutes. Les techniques et produits utilisés pour le nettoyage des revêtements de sol ne doivent conduire à des sols susceptible de constituer un danger pour les employés.

Les mesures de prévention hygiéniques

  • - Le nettoyage des instruments de travail
    Claviers, souris, combinés téléphoniques, machines et équipements bureautiques, meubles de bureau doivent régulièrement être nettoyés et désinfectés.
  • - Le lavage des mains
    L’hygiène régulière des mains, éventuellement avec une lotion hydro-alcoolique en cas d’épidémie, évite une propagation microbienne ou virale par contact.
  • - L’alimentation et l’alcool au bureau
    L’article R4228-20 du code du travail stipule que « Aucune boisson alcoolisée autre que le vin, la bière, le cidre et le poiré n’est autorisée sur le lieu de travail ».
    On peut encadrer, via le règlement intérieur, l’introduction et la consommation de boissons alcoolisées dans l’entreprise, et même les interdire formellement pour tous les salariés pour la sécurité et la discipline. Pour les pots (à l’occasion d’un départ, de fêtes de fin d’année, etc.), des règles particulières peuvent être établies et inscrites dans le règlement intérieur : autorisation préalable, durée, horaires, service des consommations et non libre-service.
    L’amélioration de l’offre de boissons au sein des services est aussi un facteur à prendre en compte.
    Ne pas manger sur le lieu de travail est à la fois une règle pour l’hygiène des locaux et de diététique personnelle : une pause de 45 minutes est nécessaire pour le déjeuner, loin de son environnement immédiat de travail, et évite de plus les erreurs alimentaires.
  • - La consommation de tabac au bureau
    Dans les établissements publics et privés assujettis au code du travail, il est interdit de fumer dans les locaux clos et couverts affectés à l’ensemble du personnel : locaux d’accueil et de réception, locaux de restauration collective, salles de réunion et de formation, salles et espaces de repos, locaux sanitaires et médico-sanitaires, bureaux collectifs. Si dans les bureaux individuels il n’est pas interdit de fumer, il est recommandé que le règlement intérieur s’y oppose et l’employeur peut alors prévoir des locaux réservés aux fumeurs avec l’aération adaptée.

Les mesures d’information et de formation

  • Voici une liste non exhaustive de formation ou information à mettre en place dans vos entreprises.
    - Formation à la prévention des tensions émotionnelles et ses modes de gestion face à l’agressivité de la clientèle : elle permet de disposer de techniques actives concrètes de dialogue et de communication qui contribuent à désamorcer les risques de violence, d’attitudes à adopter vis-à-vis d’un comportement verbal ou corporel abusif…
    - Formation à la gestion de son temps de travail, qui permet de savoir hiérarchiser les priorités et répondre à de multiples demandes en parallèle.
    - Information sur le risque auditif et formation des salariés à l’utilisation de leur poste téléphonique ainsi qu’au réglage du volume sonore.
    - Formation / sensibilisation des opérateurs aux postures de travail sur écran.
    - Formations à l’évolution des logiciels et des procédures, pour s’assurer que les employés aient acquis les connaissances théoriques et pratiques nécessaires.
    - Sensibilisation et formation en matière de harcèlement moral (notamment des cadres et des membres du CHSCT), avec l’aide éventuelle de conseils extérieurs de gestion des ressources humaines, et constitution de groupes de travail dédiés à la prévention du harcèlement au travail.
    - Mesures d’information pour bien préciser à l’encadrement et aux autres membres de l’entreprise ce qui relève du harcèlement sexuel, détailler les comportements, gestes et propos inacceptables, signifier les sanctions potentielles et indiquer les procédures de plainte.
    - Information sur le règlement intérieur en ce qui concerne la consommation d’alcool et de tabac dans les bureaux.

 

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Patrick Ducloux
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Document Unique Cabinet Dentaire

Qui est concerné par le Document Unique Cabinet Dentaire?

Tout chirurgien-dentiste, dentiste, ou stomatologue qui emploie ne serait-ce qu’une seule personne (et à tout le moins une femme de ménage) est ispso facto assimilé à un chef d’entreprise et par voie de conséquence est assujetti à l’obligation d’une évaluation des risques professionnels pour le Cabinet Dentaire.

Cette évaluation des risques professionnels sera retranscrite dans le fameux Document Unique Cabinet Dentaire.

D’après la dernière enquête réalisée en 2012 par la profession, on dénombre 24.500 Chirurgiens-Dentistes libéraux employeurs qui emploient au total 48.000 personnes dont 20.000 assistants dentaires.

document unique cabinet dentaire

Quelles Unités de travail pour le Document Unique Cabinet Dentaire?

Le mieux est de créer une unité de travail par type de salarié, le plus souvent 3 Unités de Travail suffisent :

UT 1 : ASSISTANTE DENTAIRE

UT 2 : AGENT D’ENTRETIEN

UT 3 : SECRETAIRE MEDICALE

Parfois il sera nécessaire de créer une 4ème Unité lorsque le Cabinet Dentaire embauche son propre prothésiste dentaire. (UT 4 : PROTHESISTE DENTAIRE).

Cette découpe est cohérente car les risques professionnels rencontrés sont de natures différentes.

Par leur proximité avec le patient, les assistants dentaires sont exposés aux risques infectieux. Ils peuvent être contaminés par des micro-organismes pathogènes contenus dans le sang, la salive, le pus ou les sécrétions nasales  et également quand ils manipulent et nettoient le matériel.

À distance, le personnel d’entretien peut, à son tour, être concerné par les risques biologiques lors d’opérations de nettoyage et d’élimination des déchets.

La secrétaire médicale est concernée par le travail sur écran et une posture assise prolongée qui peut engendre des troubles musculo-squelettiques.

Au cours de la fabrication des prothèses dentaires, le prothésiste dentaire fond des alliages, manipule des poudres, meule, sable, polit… En l’absence de dispositifs de ventilation locale, les poussières ou émanations gazeuses qui résultent de ce travail minutieux peuvent présenter des risques pour la santé des opérateurs (silice, béryllium, nickel, cadmium, aldéhydes…). Le travail en position assise statique, les mouvements répétitifs, l’utilisation d’équipements de travail coupants et brûlants sont d’autres sources d’atteintes à la santé pour les prothésistes.

 

Risques professionnels les plus courants pour les cabinets dentaires

Le personnel du cabinet dentaire est concerné par :

  • les risques de chutes (première cause d’accidents),
  • les risques liés aux rayonnements ionisants, aux rayonnements ultraviolets, ou aux rayonnements lasers,
  • les risques de piqûres ou de  brûlures liées aux équipements de travail,
  • les risques liés aux postures de travail,
  • les risques de stress (charge de travail, urgence, interruptions, situation parfois difficile avec les patients…).

 

Repérer, éliminer ou limiter les risques pour les cabinets dentaires

L’employeur est tenu de localiser les différents risques professionnels et de prendre toutes les mesures de prévention nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé de ses salariés.
Toutes les activités sont à prendre en compte, y compris celles qui ne constituent pas l’activité principale d’un cabinet dentaire comme le nettoyage, l’élimination des déchets ou la maintenance des appareils.

En accord avec les principes généraux de prévention, la priorité doit être accordée à :

  • la recherche de l’élimination du risque lorsque c’est possible (par exemple : substitution d’agents chimiques dangereux par d’autres moins dangereux),
  • ou à défaut par la mise en place de mesures de protection collective (système de ventilation, récupération des polluants à la source…).

Par ailleurs, le port des équipements de protection individuelle (gants, masque et lunettes) ainsi que le respect des règles d’hygiène (qui doivent être clairement transcrites) sont des compléments indispensables.

 

Y a-t-il un modèle de Document Unique Cabinet Dentaire ?

Je vous recommande ce modèle de Document Unique Cabinet Dentaire qui vous aidera à rédiger ou compléter votre Document Unique.

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Document Unique : épicondylite maladie professionnelle

Nous allons aborder dans cet article l’épicondylite, maladie professionnelle douloureuse et souvent banalisée,  appelée aussi « tennis elbow ». Nous verrons ce qu’est cette maladie professionnelle, comment détecter les situations à risques (obligatoire dans votre Document Unique) et comment mettre en place de la prévention pour l’épicondylite, maladie professionnelle reconnue au tableau des maladies professionnelles n°57 (régime général) et n°39 (régime agricole).

epicondylite-maladie-professionnelle

Qu’est-ce que la maladie professionnelle «épicondylite» ?

La maladie professionnelle épicondylite est une maladie douloureuse du coude. On l’appelle aussi «tennis elbow», appellation trompeuse, car les joueurs de tennis représentent moins de 10% des cas identifiés alors que les salariés qui en souffrent représentent plus de 90% des statistiques.

Les derniers rapports à notre disposition montrent que :

• Tous les secteurs sont touchés, de l’industrie aux services ;

• une progression de 20 % par an ces 10 dernières années ;

L’épicondylite latérale, désigne une inflammation qui survient au voisinage d’une petite saillie osseuse de l’os du bras (humérus), juste au-dessus de l’articulation du coude sur la face externe du bras. Il arrive toutefois que d’autres régions de l’avant-bras et du coude soient douloureuses. Pour certains experts, l’appellation « syndrome douloureux latéral du coude » est plus précise, mais cette appellation est encore peu utilisée.

La préhension grossière est affectée particulièrement lorsque le mouvement exige de la force. Tenir une tasse de café ou donner une poignée de main peuvent donc être douloureux et difficiles à accomplir puisque ces activités sollicitent la stabilisation du poignet par ses extenseurs. Par conséquent, l’épicondylite occasionne des situations de handicap au travail et affecte les activités de la vie quotidienne des salariés qui en sont atteintes.

 

Comment reconnaître les facteurs de risque liés à l’épicondylite maladie professionnelle, pour votre Document Unique ?

L’apparition de la maladie professionnelle épicondylite est souvent liée à la façon dont les salariés exécutent certains gestes, telles que la préhension, la torsion, l’extension du bras et le déplacement. Ces gestes peuvent devenir dangereux s’ils :

  • sont exécutés en position fixe ou dans une mauvaise position;
  • sont répétés constamment;
  • demandent une force excessive;
  • ne laissent pas à l’organisme le temps de récupérer après la sur sollicitation.

Les métiers concernés sont ceux qui nécessitent des mouvements répétés ou énergiques des doigts, du poignet et de l’avant-bras. L’épicondylite peut être due à une sollicitation excessive à un moment précis ou à des sollicitations de faible importance pendant une trop longue période.

Certains mouvements favorisent l’apparition d’une épicondylite, notamment :

  • des mouvements simultanés de rotation de l’avant-bras et de flexion du poignet;
  • la préhension vigoureuse d’un objet conjuguée à une rotation de l’avant-bras vers l’intérieur ou l’extérieur;
  • des mouvements saccadés de lancer;
  • des mouvements de la main pour frapper des objets.

Les mouvements associés aux deux premières activités indiquées ci-dessus (rotation, flexion et préhension) sont particulièrement dangereux lorsqu’ils sont effectués pendant que les bras sont tendus vers l’avant ou tendus latéralement à distance du corps (torse).

Comme vous le voyez tous les secteurs d’activité sont susceptibles d’être concernés (BTP, Industrie, Services, Transports, Services à la personne, Tertiaire). Citons par exemple les métiers tels que maçon, peintre, électricien, menuisier, caissier, manutentionnaire, magasinier, aide-nettoyeur, aide-soignant, mécanicien, assembleur, laveur repasseur de linge, serveur, cuisinier, boucher, poissonnier, coiffeur, tapissier, secrétaire…

 

Comment mettre en place un plan d’actions dans votre Document Unique pour l’épicondylite maladie professionnelle?

Si elle n’est pas traitée adéquatement dès le début, la maladie professionnelle épicondylite est une source de malaises et de douleurs et constitue un risque de maladie chronique. Le traitement de cette maladie peut parfois prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et peut occasionner des coûts importants. La prévention constitue donc le moyen le plus efficace d’atténuer ou de circonscrire ce problème en milieu de travail.

La prévention de l’épicondylite (maladie professionnelle) passe par :

  • une sensibilisation générale visant à mieux faire connaître la maladie et ses rapports avec les activités professionnelles, et
  • une intervention rapide visant à cerner les facteurs de risque et à les éliminer avant que la maladie n’apparaisse.

Il faut identifier les tâches associées à l’épicondylite et les modifier de manière à réduire le risque de blessures graves. Il est particulièrement dangereux d’utiliser les doigts, les poignets et les avant-bras pour effectuer un travail répétitif, qui nécessite un mouvement vigoureux et l’adoption de mauvaises postures, et laisse peu de place au repos. On devrait éviter les tâches qui imposent une force, une surcharge ou un effort excessif aux muscles de l’avant-bras.

Il importe toutefois de se rappeler que l’épicondylite maladie professionnelle n’est que l’un des nombreux troubles causés par le travail répétitif. Les programmes de prévention ne peuvent être efficaces s’ils visent une seule partie du bras et négligent les mains, les poignets, les épaules, le cou ou le dos.
Un bon programme de prévention doit prendre en compte tous les troubles causés par le travail répétitif et la sollicitation excessive des muscles et des tendons.

La conception adéquate des tâches est le meilleur moyen d’éviter le travail répétitif.
Voici quelques mesures pour atteindre cet objectif :

  • Préférer les machines pour le travail répétitif.
  • Favoriser une rotation des postes de travail de façon que les salariés  aient l’occasion d’utiliser différents groupes de muscles.
  • Mettre en avant l’élargissement des tâches pour accroître la diversité des tâches rattachées à un travail.
  • Proposer l’enrichissement des tâches pour améliorer la maîtrise et la qualité des conditions de travail.
  • Utiliser le travail en équipe pour accroître la diversité du travail musculaire.

La prévention peut également intégrer :

  • Une autre conception des outils et de l’équipement pour réduire la force nécessaire à l’exécution du travail, l’idée est d’aider à réduire au minimum la distance des objets à atteindre et à limiter le poids des objets soulevés ou déplacés à bout de bras.
  • Une nouvelle conception du lieu de travail afin de l’adapter au salarié en évitant de travailler à bout de bras;
  • Proposer de nouvelles méthodes de travail fondées sur des programmes de formation adéquats, où seront privilégiés des mouvements souples plutôt que des mouvements saccadés, où seront éliminé, à chaque fois que possible, les de fléchissements du poignet pendant le travail, où sera favorisé un cycle travail-repos qui permet aux salariés de changer de position, de reposer certaines parties du corps au travail et de se détendre mentalement.

maladie-professionnelle-epicondylite

 

Voilà, vous en savez maintenant assez pour détecter, et prévenir dans votre entreprise la maladie professionnelle «épicondylite» et mettre à jour ainsi votre Document Unique.

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Document Unique : Quel est le rôle du CHSCT ?

Les représentants du personnel sont des acteurs importants dans la prévention des risques professionnels.

Dans les entreprises de plus de 50 salariés, ce sont les membres du CHSCT qui représentent les salariés pour toutes les questions relatives à la santé et à la sécurité du travail. Dans les entreprises de 11 à 49 salariés, ce sont les délégués du personnel.

Dans les entreprises de moins de 50 salariés, les délégués du personnel exercent les mêmes missions que le CHSCT sans moyen supplémentaire en heures de délégation. Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, lorsqu’il y a carence de candidature au CHSCT, les délégués du personnel bénéficient alors des mêmes moyens (crédits d’heures, recours à un expert, formation) et les mêmes obligations.

Leur action concerne non seulement les salariés de l’entreprise mais aussi les intervenants d’entreprises extérieures, y compris les travailleurs intérimaires.

document chsct

Le rôle du CHSCT

Le CHSCT a une mission d’étude, d’information, de contrôle et de prévention. Il a pour mission d’analyser les conditions de travail et les risques professionnels, il analyse les causes d’accident du travail (AT) et de maladies professionnelles (MP) et des maladies à caractère professionnel (MCP). Il réalise des inspections et des enquêtes sur le respect des prescriptions législatives et réglementaires et il participe au développement de la prévention dans l’entreprise.

Le CHSCT est consulté avant toute décision d’aménagements importants modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail, il est également consulté lors de l’introduction de nouvelles technologies ou sur les mesures prises pour faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des travailleurs handicapés, il est consulté sur le règlement intérieur et sur le plan de prévention des entreprises extérieures …

Le CHSCT se réunit au moins une fois par trimestre, à l’initiative du chef d’établissement, mais aussi à la suite de tout accident ayant entraîné (ou ayant pu entraîner) des conséquences graves et à la demande motivée de deux membres du CHSCT. Le secrétaire et le président du CHSCT établissent conjointement l’ordre du jour de la réunion. Le chef d’établissement et les représentants du personnel participent à la réunion du CHSCT, le médecin du travail et le responsable sécurité en sont membres de droit avec voix consultative, tandis que l’inspecteur du travail et les agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale sont systématiquement invités.

Le CHSCT peut également faire appel à des experts dans certaines situations.

 

Le document unique et le CHSCT

Le document unique d’évaluation des risques (DU) est tenu à la disposition des membres du CHSCT. Dans les établissements dotés d’un CHSCT, le DU est utilisé pour l’établissement du rapport et du programme de prévention des risques professionnels annuels. Le CHSCT émet un avis sur le rapport et sur le programme, il peut proposer un ordre de priorité et l’adoption de mesures supplémentaires.

La circulaire du 18 avril 2002 nous précise que «(…) le document unique doit (…) contribuer à l’élaboration du programme annuel de prévention des risques professionnels.

Ce programme est essentiel dans la mise en œuvre des actions de prévention qui font suite à l’évaluation des risques. (…) L’employeur doit fixer, dans le programme, la liste détaillée des mesures devant être prises au cours de l’année à venir afin de satisfaire notamment aux prescriptions figurant dans les principes généraux de la prévention. (…).

Le CHSCT est associé à la préparation du programme annuel de prévention par l’utilisation, d’une part, de l’analyse des risques à laquelle il a procédé et, d’autre part, par l’avis rendu à l’employeur sur le programme que ce dernier lui soumet », elle nous précise aussi que « (…) l’employeur dispose de deux sources

- l’une issue de sa propre évaluation des risques et l’autre résultant de l’analyse des risques effectuée par le CHSCT

- lui permettant de concevoir des actions de prévention, dans le cadre du dialogue social entretenu avec les instances représentatives du personnel. ».

 

CHSCT/Document Unique (Evaluation des Risques Professionnels) : quelques principes

• Le CHSCT n’engage pas sa signature dans la démarche d’évaluation des risques

• Le CHSCT associe les salariés à la phase d’analyse des risques

• Le CHSCT vérifie la transcription de l’évaluation dans le document unique

• Le CHSCT formalise les écarts constatés

• Le CHSCT vérifie la mise en œuvre du plan d’actions

• Le DU n’est pas une négociation

• Le DU n’est pas la recherche d’un compromis

• Le DU n’éclipse pas les autres moments d’évaluation ou de prévention prévus par les textes et en particulier les prérogatives du CHSCT

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Patrick Ducloux
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