Document Unique : Prévenir les T.M.S.

Nous allons aborder les T.M.S. qui constituent  la première cause des maladies professionnelles et en quoi, à partir du Document Unique, il est possible de prévenir ce risque professionnel.

troubles musculo squelettiques

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) sont des pathologies multifactorielles à composante professionnelle. Ils affectent les muscles, les tendons et les nerfs des membres et de la colonne vertébrale. Les TMS s’expriment par de la douleur mais aussi, pour ceux du membre supérieur, par de la raideur, de la maladresse ou une perte de force. Ce risque qui n’est ni physique, ni chimique ou biologique n’est pas vraiment nouveau puisqu’il était déjà présent au 19ème siècle. Son émergence actuelle s’explique notamment par des changements dans l’organisation du travail. Le juste à temps, le flux tendu ou stock zéro imposent un niveau de charge de travail relativement constant. Beaucoup de tâches imposent également des gestes fins, précis et répétés.

Les TMS sont des maladies multifactorielles à composante professionnelle.
Les sollicitations qui sont à l’origine des TMS sont biomécaniques, organisationnelles et psychosociales. Certaines de ces sollicitations peuvent exister dans des activités extra professionnelles. Le stress, de même que certains facteurs individuels comme le sexe ou les antécédents médicaux, favorisent les TMS. Les relations entre ces facteurs sont présentées sur la figure ci-contre.

 

T.M.S. - Document unique

 

Les principaux facteurs de risque biomécaniques sont :

  1. la forte répétitivité des gestes,
  2. les efforts excessifs,
  3. les zones articulaires extrêmes,
  4. le travail en position maintenue.

 

Les Troubles Musculo-Squelettiques sont la première cause de maladie professionnelle reconnue et leur nombre ne cesse de s’accroitre. Elles représentent 95% des MP (avec ou sans arrêt de travail) reconnues pour les salariés agricoles et 80% pour les actifs du régime général.

Aucun secteur professionnel n’est épargné. Les répercussions sociales et financières sont telles qu’elles peuvent mettre en péril la santé économique des entreprises. Les TMS sont devenus un enjeu majeur de la prévention des risques et des maladies professionnelles et plus largement de santé publique.

Dépistez les TMS dans votre entreprise avec ce test simple, entourez et additionnez :

Document-Unique-Test-1

Document-Unique-TMS-test-2

Document-Unique-TMS-Test-3

Document-Unique-TMS-test-4

Si le total fait apparaître un score supérieur à 5, alors la situation de travail est à risque de TMS du membre supérieur.

Des solutions existent, parlez-en au contrôleur de sécurité de la CRAM. Il peut vous présenter une démarche qui vous permettra de trouver des solutions réalistes et adaptées pour chaque trouble musculo squelettique en prévention.

Pour en savoir plus sur l’épicondylite (tennis elbow) lisez cet autre article.

Voilà, une nouvelle bonne raison de réaliser votre Document Unique qui est avant tout un outil de prévention des risques au travail.

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Patrick Ducloux
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fiches document unique



Document Unique : Comment être conforme aux exigences ?

Nous abordons dans cet article, l’aspect le plus strict sur le plan formel.

En effet, si le Document Unique n’a pas de modèle type à respecter, il doit répondre à trois exigences :

- la cohérence, regroupement, sur un seul support, des données issues de l’analyse des risques professionnels dans l’entreprise
- la lisibilité. Le document unique doit faciliter le suivi de la démarche de prévention dans l’entreprise
- la traçabilité de l’évaluation des risques, garantie par un report systématique de ses résultats.

conformité document unique

Comment répondre à ces 3 exigences ?

Nous allons creuser un peu plus leur définition et comparer les deux supports : écrit ou numérique.

1-Cohérence
La cohérence caractérise la liaison étroite des différents éléments constitutifs d’un ensemble. Toutes les parties de cet ensemble ont un rapport logique, comportant une absence de contradiction entre eux, et sont intimement unis. Ils présentent un rapport harmonieux entre eux, un rapport homogène et sont organisés dans une progression ordonnée.
Pour prouver cette exigence, le moyen le plus efficace est de démontrer que vous suivez une méthodologie.
Les logiciels ont cet avantage sur les documents papiers, ils ont été conçus pour suivre une méthodologie et organise, structure toutes les données en conséquence.

2-Lisibilité
La lisibilité d’un document peut être définie comme une aptitude, pour ce document, à être lu rapidement, compris aisément et bien mémorisé.
Là encore les logiciels ont l’avantage sur les documents papiers, ils ont été conçus avec des programmes spécifiques de restitution qui permettent automatiquement une lecture rapide et une compréhension simple pour les salariés.

3-Traçabilité
La traçabilité est un processus d’enregistrement de toutes les étapes de vie d’un produit ou d’un service depuis sa création jusqu’à sa destruction. Cet historique permet de suivre l’utilisation ou la localisation d’un produit ou d’une activité.
La se trouve probablement le plus gros avantage des logiciels sur les documents. Certains logiciels s’inspirent de la comptabilité qui enregistre chaque année toutes les pièces écrites de manière à pouvoir tracer la vie financière et comptable de l’entreprise. Ces éléments, une fois archivés, ne peuvent plus être modifiés, c’est ce qui assure la traçabilité totale. Chaque risque identifié est enregistré, le plan d’actions annuel (qui fait quoi, quand, comment, etc.) est enregistré, sans possibilité de modification. C’est le seul moyen non contestable, sur la durée, reconnu par ceux qui contrôlent.

Comme vous le voyez, même si la loi ne favorise pas un support plutôt que l’autre (écrit ou numérique), les exigences imposées vous pousseront assez vite à choisir un logiciel. Les critères de choix de ce logiciel, devant être impérativement, la cohérence (ce qui est le cas de tous pratiquement), la lisibilité (ce qui est déjà moins courant) et la traçabilité (ce qui est plus rare).

Qu’en est-il de votre Document Unique ?

Inscrivez-vous ICI pour voir une démonstration de Document Unique facile et lisible pour tous.

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Document Unique : Le risque de chute de plain-pied

Qu’est-ce que le risque professionnel de chute de plain-pied ?

Le risque de chute de plain-pied est présent dans toutes les activités professionnelles.

Ce type d’événements est souvent banalisé. Pourtant, les conséquences peuvent être graves.

Les glissades, torsions de chevilles, faux-pas et autres pertes d’équilibre sur une surface “ plane ” sont regroupés sous l’expression “ accidents de plain-pied ”, y compris s’il n’y a pas à de chute (le salarié peut avoir rétabli son équilibre). Selon les cas, ne sont prises en compte que les surfaces ne présentant aucune rupture de niveau ou bien présentant des ruptures de niveaux réduites (telles que trottoir, marches ou plan incliné). Sont exclues les chutes de hauteur (d’échelles, d’escabeau, d’échafaudages…).

le risque de chute de plain pied

Les statistiques montrent que 60% des chutes de plain-pied surviennent suite à une glissade ou un trébuchement (les chutes avec dénivellation représentant 40%).

Glissades

Les principales causes de glissades sont les suivantes :

  • surfaces humides ou graisseuses
  • tapis et autres couvre-planchers décollés ou mal ancrés
  • déversements accidentels
  • revêtements de sol ou autres surfaces de marche qui ont des degrés d’adhérence différents d’un endroit à l’autre
  • intempéries

Trébuchements

Les principales causes de trébuchement sont les suivantes :

  • tapis plissé
  • câbles à découvert
  • vue obstruée
  • éclairage déficient
  • encombrement
  • tiroirs près du sol mal fermés
  • surfaces de marche inégales

Que dit la réglementation ?

  • Signalisation et matérialisation : article R4224-20 du Code du travail : Les zones dangereuses présentant un risque de chute ne peuvent être évitées, doivent être signalées.
  • Autorisation d’accès aux zones dangereuses : article R4224-4 du Code du travail Seules les personnes autorisées peuvent accéder aux zones dangereuses

Comment éviter les chutes dues aux glissades et aux trébuchements ?

La tenue des locaux, le revêtement de sol, le choix des chaussures et la vitesse de marche ont une grande incidence sur la prévention des chutes.

Mesures de protection collective

  • Effectuer un recensement et une analyse des accidents déclarés et des témoignages des utilisateurs afin de compléter les équipements (mise de nez de marches antidérapant, de rambardes…).
  • Valider que l’éclairage naturel et l’éclairage artificiel sont suffisants.
  • Signaler chaque endroit avec des risques particuliers (ex : sols mouillés, trappes ouvertes…).
  • Vérifier que le sol est en parfait état (pas d’affaissement, de trous…).
  • Planifier le rangement (palettes, tuyaux, cartons…).
  • Définir un plan de circulation.
  • Ranger les fils électriques, les fils informatique et de bureautique.

Equipements de protection individuelle

Equiper les salariés concernés de chaussures de sécurité, ou de protection ou de travail. Ces trois types de chaussures, antidérapantes, répondent à des exigences minimales définies par des normes EN 345, EN 346 et EN 347.

Voilà, vous savez maintenant comment intégrer ce type de risque dans votre Document Unique.

Autres risques professionnels à maîtriser:
risque professionnel : manutention mécanique
liste risques professionnels
liste risque psychosociaux
risque professionnel lié au froid
risque professionnel lié au bruit
risque professionnel lié à la forte chaleur
risque professionnel lié à la route
risque professionnel lié à l’alcool

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Document Unique : La sécurité des Travailleurs Intérimaires

L’accident de travail interimaire est deux fois plus important que l’accident de travail pour les effectifs salariés, et de plus ces accidents sont deux fois plus graves. Le fait d’être en situation quasi permanente de nouveaux embauchés est une des causes de cette différence de taux d’accident.En effet le nouvel intérimaire a généralement très peu de temps pour découvrir son nouveau poste, se familiariser avec son environnement, assimiler et mettre en œuvre les mesures de sécurité. C’est pourquoi nous abordons dans cet article le thème de la sécurité des travailleurs intérimaires.

La sécurité des Travailleurs Intérimaires

Voici les 5 questions les plus souvent posées sur ce thème et qui sont liées au code du travail interim.

1).L’Entreprise utilisatrice doit-elle organiser des formations à la sécurité et en faire bénéficier les salariés intérimaires ?
Le chef d’établissement doit assurer par toute mesure de prévention, d’information et de formation la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs de l’établissement, y compris les salariés intérimaires (Article L.4121-1 et suivants du Code du travail).

2).L’Entreprise utilisatrice doit-elle établir une liste de postes à risques et en tenir informée l’Agence d’Emploi ?
Chaque entreprise doit établir une liste des postes à risques. En cas de mise à disposition de personnel intérimaire sur des postes à risques, l’entreprise utilisatrice doit en informer l’Agence d’Emploi. En effet, cette  information doit être portée sur les contrats de mission et de mise à disposition. Dans ce cas, une « formation renforcée à la sécurité » doit être dispensée par l’entreprise utilisatrice au salarié intérimaire.

3).Qui est responsable de la sécurité des intérimaires sur le poste de travail ?
L’entreprise utilisatrice est responsable des conditions d’exécution du travail (Article L.1251-21 du Code du travail) pendant toute la durée de la mission. A ce titre, elle est responsable des conditions relatives à l’Hygiène et la Sécurité. Le chef d’établissement doit prendre toute mesure nécessaire pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de l’établissement, y compris celle des salariés intérimaires (Article L.4121-1du Code du travail). Cette obligation est complétée par celle de formaliser l’évaluation des risques professionnels dans le Document Unique (Décret du 5 novembre 2001).

4).Qui fournit les Equipements de Protection Individuelle des intérimaires ?
Les Equipements de Protection Individuelle (EPI) sont fournis par l’entreprise utilisatrice.Un accord du 24 mars 1990 prévoit que les Entreprises de Travail Temporaire peuvent être amenées à fournir les équipements de protection individuelle suivants : casques et chaussures de sécurité.Un accord d’interprétation du 10 avril 1996 relatif à « la fourniture des équipements de protection individuelle aux salariés temporaires » rappelle que la fourniture de ces équipements incombant à l’entreprise utilisatrice sont les suivants : les équipements imposés par le poste de travail au regard de la législation en matière d’hygiène et de sécurité au travail ainsi que les vêtements professionnels spécifiques, obligatoires et inhérents au poste occupé. Les salariés intérimaires ne doivent, en aucun cas, supporter la charge financière des Equipements de Protection Individuelle.

5). Comment faire l’accueil des salariés intérimaires ?
L’entreprise utilisatrice qui accueille des salariés intérimaires doit prendre le temps de présenter le poste de travail, d’expliquer les risques et les consignes de sécurité et proposer une visite des locaux. Un livret d’accueil complétant la démarche et rassemblant toutes les informations nécessaires peut être remis. La Commission Paritaire Nationale de Santé et de Sécurité au Travail à éditer un guide fort utile pour vous aider à accueillir des intérimaires, vous pouvez télécharger le guide ICI.
Vous savez maintenant intégrer l’intérim dans votre Document Unique pour réduire l’accident de travail intérimaire dans votre entreprise.

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Document Unique : Dernier Rapport de l’Inspection du Travail (paru mars 2011)

Le rapport d’activité de l’inspection du travail pour 2009 vient de paraître

Plus de 300 000 interventions ont été menées, 90% d’entre elles ont une suite, le plus souvent liée à un constat d’infraction. La santé-sécurité occupe toujours une place prépondérante : 58% des interventions et 52% des procédures. Le nombre moyen d’interventions par agents est stable (166 pour 2009 contre 168 en 2008).

rapport inspection du travail 2010

En termes de verbalisation, le thème “santé-sécurité” concerne plus de la moitié des procédures (52 % en 2009 comme en 2008), devant le “travail illégal” et le “contrat de travail”.

Le rapport souligne que « la démarche d’évaluation des risques professionnels reste très éloignée des préoccupations, notamment des TPE, et constitue un exercice assez formel de rédaction d’un document-type, le plus souvent non actualisé« .

Concernant les « lieux de travail », si les infractions portent beaucoup sur les sanitaires, l’électricité, la sécurité incendie ou l’aération, le rapport souligne que « les conditions de travail restent largement ignorées dans le processus de conception. Dans les locaux à usage de bureaux, la logique de moindre surface s’impose, sans analyse suffisante des conséquences sur les travailleurs en termes d’ambiance sonore, de stress ou de contraintes organisationnelles. »

Vétusté, absence de protection, les équipements de travail sont souvent pris en défaut. Notamment sur les matériels destinés à l’élévation de personnes ou matériaux – ce qui explique une partie de la constance du risque chute de hauteur. En ce qui concerne l’amiante (davantage contrôlée qu’en 2008), les inspecteurs du travail relèvent la qualification insuffisante des entreprises intervenantes pour les opérations de retrait. Sur la question du risque chimique en général, les services notent aussi un suivi des expositions défaillant. Enfin, pour donner suite à la campagne 2008 sur les poussières de bois, il s’avère que les demandes de mise en conformité prononcées n’ont pas été assez suivies d’effet.

Voir le rapport complet ICI , par ailleurs je vous suggère aussi de relire notre article sur le point de vue d’un Inspecteur du Travail.

Voilà, vous savez maintenant que dans 90% des cas, un Document Unique bâclé sera suivi d’un constat d’infraction.

Suivez nos conseils sur nos sites et ne vous retrouvez pas dans ce cas de figure.

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Document Unique : le Stress au Travail

Le Stress au travail a été l’un des grands sujets de préoccupation des pouvoirs publics ces derniers mois, au lendemain de plusieurs suicides déplorés dans certaines grandes entreprises. Face à ce malaise grandissant, une certaine frénésie de déclarations a pu se faire jour.

Cependant, les solutions réelles restent difficiles à déterminer, notamment parce que manque une évaluation précise du phénomène.
C’est l’une des principales observations du collège d’experts pluridisciplinaires réunis sous l’égide de l’Insee ayant remis le 14 avril 2011 
un rapport à Xavier Bertrand sur l’évaluation des risques psychosociaux au travail. « Les questionnaires les plus récents proposent la mesure d’un nombre assez élevé d’indices. S’il y a finalement une certaine convergence dans la conception des questionnaires (…) aucun questionnaire ne s’impose aujourd’hui comme un standard ».

risques psychosociaux document unique

Alors que faire pour répondre à la question « risques psychosociaux et document unique ? »

Si les sources du stress sont différentes pour chacun d’entre nous, certaines techniques peuvent permettre de mieux le gérer. Des gestes à adopter aux habitudes à perdre, voici quelques conseils de gestion du stress pour mieux vivre au travail.

1) pratiquer la relaxation 
Quand on est stressé, il faut se détendre. Cette injonction peut ressembler à une évidence difficile à tenir.
Pourtant, les techniques de relaxation peuvent procurer beaucoup de bien aux personnes soumises à un stress intense.
Plus facile à appliquer, certaines techniques se révèlent assez simples à mettre en œuvre au cours d’une journée de travail.
« Certains exercices de méditation ou relaxation peuvent se faire tout seul et sont facilement utilisables au quotidien, explique Dominique Servant, responsable de l’unité stress au CHU de Lille.
Cependant, il faut les pratiquer en amont, les cultiver. » Dans son livre « Soigner le stress et l’anxiété par soi-même », il conseille par exemple de contracter différents groupes musculaires pour ensuite les décontracter et se relaxer.

2) boire moins de café
La caféine est un excitant. Et sa consommation excessive est déconseillée aux personnes stressées.
En cas de stress, il rend plus difficile le retour à l’équilibre. » Après avoir bu douze expresso, il devient un peu compliqué de retrouver un calme reposant.
Si vos engloutissez beaucoup de café alors que vous êtes soumis au stress, tentez de réduire votre consommation.
Car la boisson peut favoriser la tachycardie, l’accélération du rythme cardiaque.
Une consommation tardive de café risque aussi de perturber l’endormissement : une conséquence dont les personnes stressées peuvent facilement se passer.

3) réaliser des efforts physiques
Le sport a de multiples vertus. Pour votre santé, la pratique régulière d’une activité physique se révèle bénéfique. Encore plus si vous êtes soumis au stress. Pratiquer une activité physique régulière a des conséquences physiologiques -faire circuler les fonctions de l’organisme- et mentales, car c’est un moyen de penser à autres chose et de ne pas ruminer.
Bien évidemment, courir pendant une heure ou faire un match de tennis ne s’attaquera pas aux causes de votre stress professionnel.
Au minimum, éviter les ascenseurs, utilisez systématiquement les escaliers.
Cela ne résout pas le problème, mais cela permet de se sentir mieux.

4) accepter la contrariété
Un conflit avec son chef ? Un rendez-vous annulé ? Ces contrariétés sont elles aussi génératrices de stress chez certaines personnes.  Or, la plupart du temps, il est impossible d’avoir de prise sur ces situations que l’on subit.Il faut réussir à accepter ces événements comme des faits, même s’ils sont regrettables pour le travail.Un tel comportement nécessite d’accepter une dose de fatalité, ce qui n’est pas forcément évident. Mais il permet surtout d’éviter de ruminer certains problèmes qui ne le méritent pas pendant de longues heures.

5) ne pas reporter à demain   
La procrastination consiste à repousser au lendemain ce que l’on peut faire le jour même. Une tendance qui a tendance à s’accentuer quand l’anxiété devient paralysante. Lorsque l’on est stressé, on a tendance à repousser les décisions, or, il vaut mieux gérer les problèmes quand ils se présentent et en une seule fois.
Se fixer des objectifs pour les atteindre un par un permet de se donner l’impression d’avancer dans son travail. Si vous travaillez sur un gros dossier, vous pouvez très bien fractionner le problème et avancer petit à petit. L’insurmontable dossier de 100 pages à rédiger se révèlera moins effrayant s’il se décompose en dix objectifs de dix pages. A vous de trouver l’organisation adaptée à votre quotidien et qui vous aidera à avancer.

6) respirer  
En cas de stress, il faut souffler. Littéralement. Car une respiration qui s’emballe témoigne bien souvent d’une anxiété montante. Elle risque même de l’accentuer.
Car il est possible d’agir sur sa respiration pour se calmer. Contrairement au rythme du cœur ou à la tension, vous pouvez agir de manière volontaire sur votre respiration en respirant lentement, profondément, par le ventre et en prolongeant l’expiration ce qui constitue la base de ces exercices respiratoires. Et pour y arriver le moment voulu, mieux vaut s’entrainer à l’avance.

7) prendre du recul 
Quand le stress prend de plus en plus de place, on peut avoir tendance à se sentir submergé. Une sensation qui alimente à son tour le stress. Dans ces moments de tension, il importe de prendre du recul avec la situation stressante en se centrant sur le moment présent. Il faut se fixer sur ce qui est réel et non sur ses pensées. Bref, reprendre pied dans le monde réel pour ne pas se laisser déborder.

8.) prendre des pauses
Cela peut paraitre évident, mais au travail, les pauses s’imposent. Pour discuter, se restaurer, se reposer, se distraire… S’arrêter dans son travail se révèle bénéfique. Car ces périodes où l’on coupe avec ses tâches professionnelles permettent d’éloigner la source du stress, en l’occurrence le travail.
Malheureusement, lorsque l’on a le sentiment d’avoir la tête sous l’eau, on réagit parfois en insistant sur son travail, en refusant de perdre une minute. Or, d’un point de vue professionnel, cette réaction semble contre-productive. Quant aux grandes pauses que représentent les vacances, elles constituent évidemment des moments propices à la détente.

9) positiver
Les personnes stressées ont tendance à assombrir le tableau. Certaines pensées inconscientes voilent la réalité, au lieu de voir les choses telles qu’elles sont, on les noircit. Les raisons de ce comportement sont propres à chacun et bien souvent profondément ancrées dans notre esprit.
Dans ces moments-là, il est cependant possible de reprendre pied pour dédramatiser. Si votre chef vous demande de refaire la page 18 de votre document qui en compte 50, dites-vous qu’il en a validé 49 plutôt que de vous répéter que vous n’êtes pas à la hauteur. Il ne s’agit pas de se mentir, mais plutôt de s’efforcer de voir son travail sous un jour positif.

10) arrêter de fumer
Cela concerne maintenant une minorité de Français. Reste que ce qui est vrai avec le café l’est aussi avec la cigarette, à ranger elle aussi dans la catégorie des excitants. On le sait, arrêter de fumer est difficile. Quand la dépendance est forte, oublier le tabac se révèle ardu. D’autant plus si la personne est stressée : les fumeurs auront tendance à s’en griller une lorsque l’anxiété monte.
Mais, si la pause cigarette permet de se calmer les nerfs, ce n’est pas forcément grâce au tabac, c’est surtout grâce à la pause. En fumant moins, vous baissez votre niveau de stress… ce qui vous donnera moins envie de fumer.

11) rechercher du soutien  
Il n’est pas rare que les personnes, même si elles ont pris conscience de leur stress, préfèrent garder leurs tensions pour elles. Or, il est très important de trouver une personne avec qui en discuter.
Mais trouver la bonne personne est important : il est bien évidemment difficile de se livrer à votre manager si c’est lui qui est source de votre stress.
Il y a forcément des personnes relais au sein de l’entreprise : l’infirmière, les anciens, les responsable du personnel, le CHSCT, les RH… »

12) se fixer ses limites
Et si, pour éviter de se sentir dépassé, vous définissiez les limites de ce que vous pouvez faire ? Et si, surtout, vous le faisiez savoir ? Il faut savoir dire à votre responsable que tel dossier ne vous revient pas, que telle mission n’est pas dans vos cordes ou encore que les délais sont trop courts. Les managers n’ont pas intérêt à ce que les gens craquent, au contraire quand tout semble aller, alors pour eux tout va bien.
Tout le monde n’est certes pas aussi à l’aise pour dire non. Mais tout le monde est susceptible de subir le stress qui en résulte.

13) accepter l’imperfection (la sienne et celle des autres)  
Etre perfectionniste est en général considéré comme un atout dans le monde professionnel. Pourtant, rechercher à être au maximum tout le temps peut aussi conduire à se fixer des objectifs irréalistes, à refuser les erreurs et à vivre difficilement ses faiblesses. Ce qui risque de conduire à un stress exacerbé.
Il faut se libérer de l’idée selon laquelle on doit être à 120% à tout moment. Lorsque vous rentrez dans une salle pour une présentation, ne vous attendez pas à ce que la vingtaine de participants en sortent admiratifs. Certains ne seront pas intéressés, d’autres somnoleront, pour des raisons qui n’ont d’ailleurs pas forcément de lien avec vous.

14) retrouver le sommeil
Un stress qui dure, ce sont des nuits qui raccourcissent. Les troubles du sommeil peuvent signifier que l’on est sous tension, en cas de stress, le corps reste en alerte par rapport à un changement de l’environnement. La crainte d’un chef, les délais pour un dossier ou toute autre source de stress gâchent bien des nuits.
Bien évidemment, ces problèmes sont des conséquences de l’anxiété. Mais ils les nourrissent aussi : en dormant mal, vous ne récupérez pas, vous êtes plus fatigué, plus irritable… et plus stressé. Prenez donc les mesures utiles pour passer une bonne nuit : évitez les efforts avant l’endormissement, limitez les excitants et, là encore, efforcez-vous de penser à autre chose.

15) adapter son environnement de travail
L’environnement de travail peut être générateur de stress. Les relations avec vos supérieurs, les délais qui vous sont imposés ou encore le contexte économique. Mais plus sommairement, le lieu dans lequel vous travaillez peut aussi se révéler stressant. Lutter contre le stress commence tout simplement par fermer la fenêtre d’où proviennent les bruits d’un chantier.
L’open-space est bien évidemment souvent considéré comme un environnement générateur d’anxiété. S’il est difficile d’exiger un bureau personnel et un double vitrage, peut-être pouvez-vous trouver les moyens de vous isoler ? Une musique zen dans les oreilles est autrement plus relaxante que le brouhaha de collègues bavards.

16) se faire plaisir
Bien évidemment, tout le monde a intérêt à se faire plaisir. Mais les personnes sous l’emprise du stress auront tendance à négliger cet aspect essentiel de la vie quotidienne. Focalisées sur leurs échéances à respecter ou les exigences auxquelles il faut répondre, elles peuvent mettre de côté leur bien-être personnel.
En prenant un bain, en faisant du shopping ou en écoutant votre musique préférée, vous trouverez le moyen de fuir le stress, de penser à autre chose. Vous serez ensuite dans un meilleur état d’esprit pour retourner à vos activités professionnelles.

Voilà, vous avez maintenant 16 astuces concrètes pour compléter votre Document Unique sur le thème du stress au travail.

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Document Unique : Déterminer les risques, Proposer un Plan d’Actions.

 Souvent, le plus difficile est de se mettre en route et comme dit le proverbe : « Il n’y a que le premier pas qui coûte. »

Nous vous proposons une méthode issue de la démarche Qualité appelée diagramme d’Ishikawa ou encore méthode des 5M.

Cette démarche permet d’identifier les risques potentiels lors de l’Evaluation des Risques Professionnelles.
Il convient ensuite, dans le Document Unique de proposer un Plan d’Actions
visant à réduire les risques, voire les supprimer

La démarche est basée sur un travail de groupe. Il est important de former une équipe de travail pluridisciplinaire et de faire participer chaque membre.

document unique plan actions

Quels sont les 5 M ?

M1 = MAIN D’OEUVRE

Par qui est réalisé le travail ?

Le salarié est-il apte ?

Quelle est la date de sa dernière visite médicale ?

A t-il l’age requis (plus de 18 ans) pour les travaux dangereux ?

A t-il la formation adéquate ?

etc.

M2 = MATERIEL

Avec quoi réalise t-on le travail ?

Les machines, outils utilisés sont-ils adaptés au travail ?

Les machines, outils utilisés sont-ils conformes ou utilisés en respectant les règles de sécurité (mise en conformité des machines fixes et mobiles) ?

Les machines, outils utilisés sont-ils adaptés au travail ?

Les machines, outils utilisés sont-ils vérifiés par des organismes, vérificateurs agrées ?

etc.

M3 = METHODE

Comment s’effectue le travail ?

Qui s’occupe de l’organisation et de la répartition des tâches et comment fait-il ?

Qui s’occupe de l’accueil du personnel temporaire et comment fait-il ?

Existe t-il un livret d’accueil, une viste de l’entreprise avec l’intérimaire pour le passage des consignes et l’information des zones ou machines à risques ?

Existe t-il des fiches de postes ou des procédures à suivre ?

etc.

M4 = MATERIAU

Quels matériaux ou produits sont utilisés ?

S’agit-il d’un travail au contact de végétaux, d’animaux, de produits chimiques, produits phytosanitaires suceptibles d’intoxication, brûlure, allergie… ?

Etc.

M5 = MILIEU

Quelle est la topographie du sol (parcelle pentue, glissante, accidentée, etc.) ?

Quelles sont les conditions d’hébergement (bruit, poussière, température, etc.) ?

Quel est le climat social dans l’établissement ?

etc.

Quel plan d’actions ensuite ?

Les 9 principes de prévention (loi de 1991)

Le chef d’établissement prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs de l’établissement, y compris les travailleurs temporaires. Ces mesures comprennent les actions de prévention des risques professionnels, d’information et de formation ainsi que la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. Pour bien remplir cette partie du Document Unique, l’inrs a illustré, par de courtes vidéos, les mesures de prévention qui doivent respecter l’ordre suivant :

P1)     éviter les risques ; voir vidéo document unique INRS 1

P2)     évaluer les risques qui ne peuvent être évités ; voir vidéo document unique INR 2

P3)     combattre les risques à la source ; voir vidéo document unique INRS 3

P4)     adapter le travail à l’homme en particulier lors de la conception des postes de travail, du choix des équipements de travail, des méthodes de travail et de production afin de limiter le travail monotone et cadencé au regard de leurs effets sur la santé ; voir vidéo document unique INRS 4

P5)     tenir compte de l’état d’évolution de la technique ; voir vidéo document unique INRS 5

P6)     remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux ; voir vidéo document unique INRS 6

P7)     planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, la technique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l’influence des facteurs ambiants ; voir vidéo document unique INRS 7

P8)     prendre les mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les mesures de protection individuelle ; voir vidéo document unique INRS 8

P9)      donner les instructions appropriées aux travailleurs. voir vidéo document unique INRS 9

Voilà, vous avez maintenant une méthode robuste pour commencer concrètement votre Document Unique avec un vrai Plan d’Actions.

Pour aller plus loin, si vous souhaitez avoir un outil pour réaliser plus facilement votre évaluation des risques professionnels, lisez ce comparatif.

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Bien cordialement,
Patrick Ducloux
Plan du site | Evaluation risques professionnels (unblog.fr)

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fiches document unique



Document Unique : il doit être facile à comprendre

Aujourd’hui nous traitons d’un thème important, la lisibilité du Document Unique.

document unique lisible

L’article R.4121-4 du Code du travail dispose que le Document Unique d’Evaluation des Risques est tenu à la disposition des « travailleurs », ce qui signifie de manière simple (ce ne devrait pas nécessiter de formation spécifique pour celui qui souhaite consulter le Document Unique).

L’article R.4141-3-1 du Code du travail dispose que l’employeur informe les travailleurs sur les risques pour leur santé et leur sécurité. Cette information porte sur les mesures de prévention des risques identifiées dans le Document Unique d’Evaluation des Risques.

L’article R.4141-2 du Code du travail dispose que l’employeur informe les travailleurs sur les risques pour leur santé et leur sécurité d’une manière compréhensible pour chacun.

Par conséquent, le Document Unique se doit d’être construit de la manière la plus lisible possible tout en étant complet, afin que les travailleurs, quelque soit leur niveau d’instruction, puissent en prendre connaissance facilement.

Cette obligation de lisibilité sonne le glas des documents uniques complexes à usage exclusif de spécialistes.

Qu’en est-il de votre Document Unique ?

Inscrivez-vous ICI pour voir une démonstration de Document Unique facile et lisible pour tous.

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Document Unique : ça peut rapporter gros !

Une des remarques régulière que nous entendons, et que nous rapporte les Experts du Conseil en Sécurité du Travail, concerne le coût du Document Unique : »Trop cher à faire en temps et en argent ».

Une récente enquête (voir article dans ce blog) montre bien la difficulté à faire passer le message, alors que non seulement c’est utile (voir autre article dans ce blog), mais en plus ça peut rapporter de l’argent !

document unique aides financieres

Voici une simulation récente effectuée pour calculer, les gains pour une entreprise qui réaliserait sérieusement leur Document Unique (en comptant les mises à jours, les plans d’actions, le suivi de ces plans d’actions) regardez c’est très parlant !
gains réalisés avec document unique

Les gains sont liés à la réduction de la cotisation « Accidents du travail et maladies professionnelles »

 

Les conditions d’attribution pour cette réduction

La Caisse en région ou la CGSS peut accorder cette réduction aux établissements qui :

  • ont accompli un effort soutenu en matière de prévention ;
  • ont pris des mesures susceptibles de diminuer la fréquence et la gravité des accidents du travail et des maladies professionnelles ;
  • sont à jour de leurs cotisations et les ont acquittées régulièrement au cours des 12 mois

Le montant de la réduction

Le pourcentage de la réduction de taux ne peut dépasser :

  • 25 % du taux de la cotisation pour les établissements soumis au taux collectif ;
  • 25 % sur la fraction du taux collectif entrant dans le calcul du taux net pour les établissements soumis au taux mixte.

Le bénéfice de la réduction est établi pour un an et ne peut être renouvelé sans nouvel examen du Comité Technique Régional. Il peut être supprimé ou suspendu à tout moment par la Caisse en région ou la CGSS après avis conforme du C.T.R.

Vous constatez bien que les conditions à remplir pour obtenir ces aides financières correspondent à une bonne mise en pratique du Document Unique.

Voici encore une nouvelle et maintenant vous pouvez associer Document Unique et avantages financiers.

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Patrick Ducloux
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Document Unique : Comment s’y prendre ? une méthode en 5 étapes

Voilà, vous êtes décidé, vous savez pourquoi faire un Document Unique, sinon lisez ICI, et maintenant la question suivante évidente est « Comment faire le Document Unique ? ».

Méthode à  suivre pour son Document Unique:

 La démarche de prévention doit s’inscrire dans un processus dynamique dans lequel il est recommandé de suivre les 5 grandes étapes suivantes :

demarche document unique experton

1) Préparer la démarche de Prévention,
Préparer la démarche de prévention, c’est préciser les objectifs, les méthodes d’évaluation et de hiérarchisation et définir les moyens permettant de les atteindre.
Pour cela il est nécessaire, entre autres, d’analyser l’existant et d’identifier les unités de travail, avec l’ensemble des travailleurs de l’entreprise.

Analyse de l’existant
L’analyse de l’existant consiste à faire le point notamment sur les éléments suivants :

  • la fiche d’entreprise élaborée par le médecin du travail
  • les constats de non-respect de la réglementation
  • les rapports des organismes agréés
  • les enquêtes d’accidents du travail, de maladies professionnelles
  • le bilan des actions de prévention présenté au CHSCT (s’il y en a un)
  • les actions de prévention menées au sein de l’entreprise

Identification des unités de travail
En fonction de l’organisation de l’entreprise et des travaux réalisés, l’entreprise peut être découpée

  • soit en zones : bureaux, zone usinage, zone montage, zone finition …
  • soit par grandes opérations réalisées : traçage, découpage, vernissage, administratif …

Si ce premier découpage fait apparaître de trop grandes unités, il sera nécessaire de les re-découper en fonction des travaux effectués.
Il est également nécessaire de repérer les unités de travail dans lesquels certaines ou toutes les interventions sont réalisées par des entreprises extérieures afin de s’assurer que la démarche de prévention a été réalisée dans le cadre de l’application des règles relatives aux « travaux effectués dans un établissement par une entreprise extérieure » (plan de prévention, protocoles de sécurité). Code du travail articles R 237-1 à R 237-28.Une fois l’ensemble des unités de travail identifié, une hiérarchisation peut être réalisée en croisant avec l’analyse de l’existant.

 2) Evaluer les Risques,
Pour évaluer les risques dans une unité de travail, il est nécessaire, avec les acteurs concernés, de :

  1. Identifier les différentes phases de travail lors des opérations de production, de maintenance, de dépannage, de nettoyage, d’approvisionnement …
  2. Déterminer les risques potentiels
    • Pour chaque unité de travail après avoir identifié les phases des différentes opérations, il est nécessaire de rechercher les dangers / les facteurs de risques ainsi que les modalités d’exposition pour pouvoir déterminer les risques.
    • Pour aider à cela souvent des fiches thématiques existent
    • Pour compléter l’évaluation des risques, unités de travail par unités de travail, des photos sont souvent utiles et plus efficaces qu’un long discours.

 Comment évaluer les risques ?
Le risque est estimé en évaluant sa gravité et sa fréquence (méthode CRAM de cotation Document Unique)

Pour la gravité :
Si accident de travail ou maladie professionnelle :

Sans arrêt de travail = gravité faible = 1
Avec arrêt de travail = gravité moyenne = 2
Avec incapacité permanente = gravité grave = 3
Avec décès = gravité très grave = 4

Pour la fréquence :
Si phénomène rare et/ ou de courte exposition :

Avec probabilité faible = fréquence très improbable = 1
Avec probabilité forte  = fréquence improbable = 2

Si phénomène fréquent et/ ou de longue exposition :
Avec probabilité faible = fréquence probable = 3
Avec probabilité forte  = fréquence très probable = 4

Vous positionner le tout sur une grille (recommandée par la CRAM, CARSAT maintenant).
C’est aussi ce qu’on appelle la cotation du Document Unique.

mesure risque document unique experton

3) Elaborer le programme d’actions

C’est rechercher des solutions techniques, organisationnelles ou humaines

  • de hiérarchiser les risques en prenant en compte l’exposition, la gravité potentielle et la possibilité d’évitement
  • d’évaluer, a priori, l’efficacité, la fiabilité et la contrainte pour l’utilisateur de la mesure de prévention qu’il est prévu de mettre en œuvre

C’est rechercher des solutions techniques, organisationnelles ou humaines

  • en respectant la hiérarchie de la prévention
  • en définissant les moyens humains et financiers
  • en fixant un calendrier précis.

4) Mettre en œuvre les actions

C’est traduire de façon concrète le programme d’actions qui peut concerner aussi bien l’organisation du travail que des aspects techniques ou humains.

Le plan d’actions doit prévoir des délais, des responsables de façon à faciliter et à suivre sa mise en œuvre.

Le fameux Qui, Fait Quoi, Comment, Ou, Quand…

5) Ré-évaluer les risques suite aux actions réalisées

C’est effectuer, en premier lieu, un bilan des actions réalisées, dans la mesure où ces actions peuvent conduire à des changements techniques et organisationnels susceptibles de générer de nouveaux risques, avant de ré-enclencher de nouveau, si nécessaire, le processus de la démarche de prévention. 

Voilà, maintenant vous savez comment aborder la démarche ! Et si vous voulez en savoir plus sur des outils pour vous aider => CLIQUEZ ICI

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