Droit de retrait des salariés en souffrance morale 29 mai
Jurisprudence en matière de Droit de retrait des salariés en souffrance morale
Dès lors que le salarié estime que sa situation de travail présente un danger grave et imminent, il peut exercer son droit de retrait.
C’est le salarié qui se fait juge de la situation. Il lui suffit d’avoir un motif raisonnable de penser ainsi.
- à la suite de la sanction de l’un d’entre eux sans l’avoir écouté préalablement ;
- en constatant la multiplication des situations difficiles pour lesquelles le médecin du travail avait déjà adressé un courrier à l’employeur pour l’avertir de l’émergence d’une souffrance morale chez certains salariés.
- un état de stress permanent ;
- et un refus caractérisé d’écoute et de soutien de la direction.
Le CHSCT constatait une tension extrême et en avait averti l’employeur.
Les juges ont retenu que la souffrance morale constatée par le médecin du travail constituait un motif raisonnable de penser que la situation des salariés présentait un danger grave ou imminent.
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Patrick Ducloux
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