Dekra a présenté fin 2011 à Bruxelles la version européenne de son «Baromètre des risques professionnels en entreprise».
Un exercice que le groupe, détenu à 100% par une association professionnelle, avait déjà réalisé en 2006, en France et en Allemagne.
Cette fois-ci, il a interrogé, du 15 juin au 22 juillet 2011, 1.800 entreprises dans 5 pays (France, Allemagne, Pologne, Espagne, Pays-Bas).
Sur les deux dernières années, neuf sociétés sur dix n’ont pas connu le moindre accident du travail ou sinistre. Les accidents sur le lieu de travail ont été quasiment divisés par deux en cinq ans. Il n’en va pas de même pour les maladies professionnelles. Elles sont passées de 8000 à près de 50000 entre 1998 et 2009, soit six fois plus!
Les troubles musculo-squelettiques (TMS), comme les tendinites, les hernies discales ou les lombalgies, sont la principale préoccupation des spécialistes de santé. Près de trois-quarts des maladies professionnelles reconnues par la Sécurité sociale entrent dans cette catégorie de pathologie et depuis 1998, chaque année, les TMS augmentent de 18% en moyenne.
Outre les TMS, d’autres pathologies issues de l’activité professionnelle touchent les salariés. Les risques psychosociaux, liés au stress, au harcèlement ou aux violences au travail coûteraient 1,5 milliards d’euros chaque année, selon l’INRS.
Enfin, plus de 10% des maladies professionnelles seraient causées par une exposition prolongée à l’amiante. Ce chiffre élevé, alors que les entreprises n’ont plus le droit d’en utiliser depuis 1997, s’explique en partie par « l’effet de retard de la reconnaissance de la maladie en lien avec l’inhalation ».
Par ailleurs, la mise en place du document unique d’évaluation des risques (DUER) semble toujours difficile dans les entreprises, en particulier en France. Si 81 % d’entre elles le produisent, ce qui est un bon résultat même si le document unique est obligatoire dans toute société, elles sont 71 % à le faire en interne. Les craintes que ce document soit utilisé contre l’employeur en cas d’accident sont bien réelles et ont freiné sa généralisation.
Ne nous réjouissons pas trop vite, car il est noté dans ce même baromètre, qu’en 2009, une étude de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) soulignait un cloisonnement préjudiciable entre les phases d’évaluation et de prévention des risques. Réalisé en interne, le DUERP n’est en effet pas toujours exhaustif et ne permet pas de prévenir l’ensemble des risques.
Pour tous les lecteurs de ce blog, et vous êtes de plus en plus nombreux, vous avez bien compris, que notre objectif n’est pas uniquement de vous faire réaliser une obligation légale mais, surtout et avant tout, à vous faire progresser en sécurité et en qualité de vie au travail, ce qui ne pourra qu’améliorer votre productivité.
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Patrick Ducloux
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